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Quoique n'étant pas d'accord avec tous les arguments développées dans ce texte, je crois devoir le diffuser par soucis d'objectivité... Monifeste contre le mariage gay et la reconnaissance juridique de l' homoparentalitéAuteur : jean tevilo <georges83111@hotmail.fr>Le langage
Depuis une douzaine d’années on a pris
l’habitude d’utiliser les termes d’homosexualité ou d’hétérosexualité
à tel point que personne ne parle plus de d'orientation sexuelle normale ou
d'orientation sexuelle déviante. Certains sympathisants de la cause
homosexuelle refusent même l’emploi du terme « normal » quand il
s’applique à la sexualité, ne tolérant pas que l’on puisse porter un
jugement de valeur sur les orientations sexuelles et donc, en
particulier, réfléchir au sujet du mariage gay et l’homoparentalité..
De plus le terme "couple" s’est
imposé pour les homosexuels alors que le mot "paire" s’applique
mieux à la vie en commun de deux personnes de sexe identique. Le fait que le
couple et la paire unissent chacun deux êtres ne justifie pas que l’on use
du même terme, entraînant de ce fait la confusion entre ces notions. L'union
d'un homme et d'une femme est différente de l'union de deux hommes ou de deux
femmes. On ne peut donc donner un même nom, en l'occurrence
"couple" ou un même statut juridique, en l'occurrence le mariage,
à ces deux unions, sauf à considérer que l'homme est identique à la femme..
La loi et le mariage
Le mariage n’est pas créé pour permettre au législateur de remettre en
cause la liberté individuelle en se préoccupant de sexualité récréative,
homo ou hétéro, ni pour s’occuper d’amour. Le maire n’a d’ailleurs
pas à demander aux futurs époux s’ils s’aiment ou non. Il ne leur
demande pas non plus leur orientation sexuelle, cette dernière, quelle
qu'elle soit, ne confère aucun droit.
A la base de la vie, et du mariage, se trouve la différenciation sexuelle.
Aucune autre relation ne contribue au bien commun autant que le mariage entre
un homme et une femme .
La loi reflète cette réalité en consacrant par le mariage l' alliance
d’un homme et d’une femme.
Le mariage ne crée pas une injustice envers les personnes qui sont incapables
d’établir une relation complète avec le sexe opposé. Il n'y a pas égalité
entre un comportement déviant et un comportement normal. Malgré le chantage
à l'homophobie , le législateur n’a pas à modifier le mariage, cela
d’autant plus qu’avec le mariage , le plus souvent, un tiers est
concerné : l’enfant
L’enfant
Le législateur, grâce au mariage, propose un cadre au couple afin de
l’aider à se stabiliser et protéger ainsi l’enfant né ou à naître.
S’il est exact que des homosexuels ont la charge d’enfants, la demande de
reconnaissance juridique de l’homoparentalité ou celle de création du
mariage gay apparaît inintelligible, l'enfant ayant un état civil et
donc un régime juridique clair. S’agissant d’homosexuels cette
reconnaissance juridique de la vie à deux n’offre pas plus de pertinence
qu’une reconnaissance juridique de la vie à trois, quatre ou cinq. Si
l’on autorise l’adoption d’un enfant par deux hommes ou deux femmes, on
ne voit pas pourquoi l’on refuserait un cadre juridique à 2 hommes et 3
femmes qui souhaiteraient élever un enfant ensemble.
Une fraction du lobby homosexuel semble souhaiter utiliser la ressemblance
entre le couple avec enfant et deux homosexuels élevant un enfant. En effet
l’apparence de ces derniers se rapproche de celle du couple normal. Les
demandes d’accès au mariage et à l’adoption peuvent de ce fait
apparaître comme destinée à faire oublier le caractère spécifique de
l’homosexualité. L’enfant deviendrait alors un moyen mis au service
d’une cause qui n’est pas la sienne.
De même les maltraitances à enfants doivent être sanctionnées et si des
parents sont indignes, leurs enfants mis dans une famille d’adoption
normalement composée d’un père et d’une mère. On ne doit pas utiliser
le malheur de ces enfants afin de démontre qu’ils seraient mieux dans une
famille de deux hommes ou deux femmes que dans leur famille d’origine et les
transformer ainsi en propagandiste de l’homoparentalité. Quant à
l’adoption par un célibataire elle existe de manière traditionnelle pour
que des enfants puissent être adoptés par leur oncle, leur tante, ou un
autre membre de la famille, célibataire. Le principe a été depuis dévoyé.
C’est au législateur de prendre les dispositions pour que soit respecté
l’esprit initial de ce cas d’adoption.
Conclusion
Avec le mariage la société reconnaît juridiquement l’union d’un homme
et d’une femme car cette union est vitale pour son avenir.
La loi n’a pas à entériner toutes les situations de fait découlant du
comportement de tel ou tel sauf à créer une règle par individu et par
situation ce qui entraînerait la disparition de la notion même de droit.
L’homosexualité a toujours existé. Elle est
admise au nom de la liberté individuelle. Ce comportement n’a cependant pas
vocation à être à l’origine d’une modification de la législation sur
le mariage.
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