Célébration Déclaration d'intention
Le mariage est considéré par l'Église Catholique comme un sacrement, c'est à dire "un signe visible de la grâce de Dieu".' Au même titre que les six autres, que sont le baptême, la confirmation, l'extrême onction, la confession et la consécration au sacerdoce. C'est un sacrement administré par les conjoints eux-mêmes, le célébrant en étant témoin.
C'est pour cette raison que le remariage d'une personne divorcée, déjà mariée à l'église n'est pas possible. Cependant, avant ou après le remariage civil, on pourra demander un temps de prière qui évite toute ambiguïté avec le rituel du sacrement de mariage. On peut aussi, dans certains cas, très rares, demander la dissolution du premier mariage.
Les conditions
très officielles sont les suivantes :
- au moins l’un
des deux conjoints doit être catholique (c a d. baptisé)
;
- aucun des conjoints ne doit être lié par un
mariage antérieur religieux valide ;
- ils doivent être
vraiment libres dans leur consentement (liberté) ;
-
l’homme et la femme s’engagent définitivement l’un
envers l’autre (indissolubilité);
- ils veulent
persévérer dans la fidélité de leur amour
pour toute la vie (fidélité) ;
- ils acceptent la
responsabilité d’être parents (fécondité).
Les papiers à fournir sont : l'extrait de naissance, l'acte de baptême, et le certificat de mariage civil.
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Le mariage demande une préparation : trois réunions au Centre de Préparation au Mariage (CPM) où des réunions entre fiancés, d'une part et couples mariés, d'autre part. Les fiancés doivent rencontrer un prêtre pour préparer la cérémonie, et éventuellement s'initier, si besoin est à la foi chrétienne. A la fin de cette rencontre, les fiancés rédigent une déclaration d'intention de mariage , "un projet de vie qui intègre les engagements du mariage chrétien et ces quatre fondements : liberté, fidélité, indissolubilité et fécondité."
Au cours de l'office religieux, les deux futurs époux échangent leur consentement mutuel en se promettant fidélité et assistance
Lui : ..., veux-tu être ma femme ?
Elle : Oui, je veux être ta femme et toi, ..., veux-tu être mon mari ?
Lui : Oui, je veux être ton mari.
Elle : Je te reçois comme époux et je me donne à toi.
Lui : Je te reçois comme épouse et je me donne à toi.
Ensemble : Pour nous aimer fidèlement dans le bonheur ou dans les épreuves, et nous soutenir l'un l'autre, tout au long de notre vie.
Le prêtre procède à la bénédiction des alliances.
Ensemble :"..., je te donne cette alliance, signe de notre amour et de notre fidélité".
On chante, on lit
des textes de l'Évangile, on prie, on écoute l'homélie
du prêtre, on donne lecture de quelques éléments
de son projet de vie.
de M. (prénom, nom) en vue de son mariage avec M. (prénom, nom)
Au jour de mon
mariage, en m'engageant devant tous, je veux en pleine liberté,
et en présence de Dieu, créer avec ..... une véritable
communauté de vie et d'amour, telle que l'entend l'Eglise
catholique dans sa fidélité au Christ.
Je veux par
cet engagement réciproque, établir entre nous un lien
sacré que rien, durant notre vie, ne pourra détruire.
Je
m'engage à tout faire pour que notre amour grandisse dans une
fidélité totale, et à être pour mon
époux/épouse un véritable soutien.
J'accepte
les enfants qui pourront naître de notre union. Nous les
éduqurons humainement et chrétiennement avec le
meilleur de nous-mêmes.
Je crois que notre amour nous
appelle à dépasser notre égoïsme en nous
mettant au service des autres dans notre foyer et dans la société,
en travaillant avec tous pour plus d'amour, de justice et de
paix.
J'ai confiance que Dieu bénira ce projet de vie et
qu'aidés par Lui nous pourrons le réaliser
(...... ici vous pouvez rajouter des phrases si vous le souhaitez)
A..... le.....
L'église peut
accepter l'annulation du mariage pour un manquement aux quatre
piliers fondamentaux du mariage: fidélité,
indissolubilité, liberté, fécondité. Ces
manquements doivent exister depuis le début du
mariage...
Manquement fidélité : que l'un des époux
ai caché à l'autre un amour qui a duré avant et
durant leur mariage.
Fécondité : que le femme lui ai
caché, soit une stérilité ou toute forme
d'incapacité à créer avec lui.
Liberté
: qu'il ait été très jeune en se mariant et que
l'Église reconnaisse que son union n'a pas été
choisi librement mais sur l'empire d'une passion éphémère,
autre considération (pressions familiales...)
Indissolubilité
: même principe, union réalisée trop vite sans
prise de conscience de l'amour éternel (!)
Également,
si l'un s'est marié avec l'intention de ne rien donner. , mais
uniquement pour en tirer un avantage (acquérir une
nationalité, ou un titre, ou une fortune, ou uniquement pour
se servir de son conjoint pour assouvir ses pulsions sexuelles sans
se donner pour autant à lui, ou encore celui qui continuerait
à vivre exactement comme s'il était célibataire
et si le conjoint n'existait pas).
Tout cela doit être
présenté à l'Évêché avec
preuve à l'appui et sera soumis au tribunal éclésiastique.
""Le mariage, en théologie protestante, est l’un des domaines privilégiés dans lesquels se “visibilise” l’articulation du spirituel et du social. De son point de vue, le “oui” devant le maire est aussi le “oui” devant Dieu. Il n’y a pas de dichotomie entre les deux. Il n’y a pas de “oui” civil auquel viendrait s’ajouter un “oui” religieux, pas plus qu’il n’y a de “oui” religieux qui ne serait aussi un “oui” civil. C’est aussi la raison pour laquelle l’obligation légale de l’antériorité du mariage civil sur le mariage religieux n’a jamais été ressentie, par le protestantisme, comme une entrave ou une contrainte.
""Ainsi, le rôle de la célébration religieuse du mariage n’est pas de marier les intéressés, puisqu’ils sont déjà passés devant le maire et qu’ils sont ainsi engagés devant la société à laquelle ils appartiennent.""
La cérémonie se déroule à peu près comme celle du mariage catholique, mais les églises protestantes ne considèrent pas le mariage comme un sacrement. L'engagement entre les époux à été concrétisé par la cérémonie civile qui précède. Une lettre est remise au pasteur avant la cérémonie. Le mariage, acte de responsabilité et engagement libre des époux l'un envers l'autre, fait partie des autres rites admis : confirmation et funérailles.
La préparation sera
surtout axée sur son déroulement : lectures,
prières, cantiques, prières et formule de consentement.
Les époux s'engagent mutuellement devant Dieu et la
communauté, en demandant la bénédiction divine
sur leur mariage. L'avertissement public est le suivant : "Que
l'homme ne sépare pas ce que Dieu a uni". Après la
signature du registre par les époux et leurs témoins,
le pasteur remet une bible aux nouveaux époux.
Dans l'église orthodoxe, le mariage est impossible avec un non-baptisé.
Une personne divorcée après un mariage chrétien pourra se remarier religieusement. Cependant, certains rites demandent à cette personne d'effectuer une démarche de repentance : par exemple, en Roumanie, on lui demande de prier dans sept églises différentes.
Les fiançailles sont célébrées symboliquement à l'entrée de l'église : le pope reçoit l'échange des consentements des fiancés, puis leur met un anneau, d'or au fiancé et d'argent à la fiancée. Un ami échange ces anneaux.
Entrant dans l'église, les futurs mariés tiennent chacun un gros cierge allumé, de même que les témoins. Le pope les conduit ensuite jusqu'à l'autel. Ils prononceront leur engagement, puis feront trois fois le tour du lutrin, là où sont disposés les évangiles. Ils reçoivent ensuite une couronne, signe du sacrement, puis a lieu la lecture de textes saints.
Ce déroulement comporte de nombreuses variantes suivant les pays...