D'abord, nous devons dire
que les mariages mixtes ne marchent bien que si les époux
démontrent un respect mutuel pour la religion de l'autre avant
leur mariage et surtout après. Quant aux enfants - et cela
pourra être un point de vue impopulaire - je crois que le choix
de leur religion ne doit pas être fait avant qu'ils ne soient
prêts à poser des questions et prendre des décisions
pour eux-même. On devra cependant les instruire sur les
enseignements et croyances des religions de leurs parents. Mais,
comme le dit le poète:
"Vos enfants ne sont pas vos enfants".
Notez qu'un mariage civil est toujours possible entre personnes de religions différentes et il même souhaitable s'il y a des enfants... Dans les pays où la contrainte religieuse est insurmontable, aller à l'étranger, si cela est possible, permet de se marier quand même.
Mariage d'un chrétien avec une personne non baptisée
Mariage entre chrétien et juif.
Mariage entre chrétien (ou un juif) et musulman
Sur le statut de la femme dans l'Islam
(musulman, Juif, bouddhiste ou autre).
Pour le mariage avec un un catholique, la paroisse doit demander à l'évêché une "dispense de disparité de culte". La personne non baptisée doit exprimer son accord avec les éléments essentiels du mariage chrétien (liberté, fidélité, indissolubilité et ouverture à la fécondité).
La personne catholique promet de faire tout ce qui dépend d'elle pour assurer le baptême et l'éducation catholique de leurs enfants. Le futur conjoint non baptisé est informé de l’engagement de la partie chrétienne et du sens du mariage dans le christianisme. Le mariage peut en effet, avec la dispense, être célébré devant l’Eglise. Alors naît le mariage "dispar" (ou mixte). Le conjoint catholique qui sollicite une dispense de disparité de culte montre ainsi qu’il entend rester fidèle à la foi chrétienne, y compris jusque dans son mariage mixte; le prêtre qui le reçoit, doit sentir que sa foi est ferme et éclairée, l’Église mesure le risque pour la foi du chrétien qui veut s’engager. Elle agit avec prudence. La dispense peut être refusée.
"Dans cette situation le mariage n'est pas sacramentel, car il faut être baptisé pour qu'il y ait sacrement. Le mariage n'est pas sacramentel même pour la personne baptisée, en effet l'union des époux chrétiens est l'expression de l'union du Christ et de l'Église.(Eph 5,23-32). Quoique non sacramentel, le mariage est cependant indissoluble."
Le mariage est possible entre un(e) chrétien(ne) et un(e)musulman(e). En raison des différences socioculturelles importantes, nous conseillons de discuter à l’avance sur les points essentiels de la vie de couple, car ces différences peuvent être source de conflits et de difficultés qui seraient un obstacle à un bonheur durable. Dans beaucoup de paroisse, il y a un pasteur spécialiste des questions inter-religieuses que vous pouvez consulter.
Chez les catholiques, avec une dispense de "disparité de culte", le mariage est possible. Cependant, la religion juive s'oppose à tout mariage mixte. et elle n'accepte donc pas un mariage de type œcuménique célébré conjointement par un prêtre et un rabbin.
Si un tel mariage est décidé, il peut avoir lieu ailleurs que dans une église, de façon à ne pas heurter la famille juive par des symboles chrétiens comme la croix.
Voici le web-site d'un rabbin britannique qui habite à Londres, mais qui parle le français (plus ou moins) et voyage partout en Europe. Il célèbre des cérémonies pour des mariages juifs et des mariages mixtes, avec des prêtres et des pasteurs et imams. www.rabbi.eu.com/page10/page10.html
1ère possibilité - Si les fiancés veulent se marier dans une église chrétienne ils doivent avoir une exemption "de disparité de culte". Le mariage est possible dans une église catholique entre Catholique et Musulman. Pour cela il est conseillé de consulter un prêtre ou un ministre du culte sur les problèmes que les mariages d'islamo-chrétien peuvent soulever dans le couple.
La déclaration d'intention est obligatoire pour les deux parties. Ces déclarations sont délicates à établir.
En
pratique consulter le site du S.R.I.
et Préparation d'un tel mariage
2ème cas - La religion juive interdit tout mariage avec un non-juif.
Mais un courant moderniste a une autre opinion sur les mariages mixtes
3ème cas - Si les fiancés veulent se marier dans le rite Islamique,
Dans certains pays musulmans, le mariage religieux doit être précédé d'un mariage civil, le mariage musulman ou Fatiha, ne protège pas suffisamment la femme, car la mari peut la répudier très simplement.
Voir à ce sujet : Le mariage par la Fatiha
Les fiancés doivent savoir que l'opinion majoritaire dans l'Islam permet à un Musulman d'épouser une femme Chrétienne ou juive, selon la cérémonie de l'Islam, mais refuse qu'une femme Musulmane épouse un Chrétien ou un juif. Donc le fiancé Chrétien ou juif devrait se convertir à l'Islam.
Mais d'autres musulmans plus rigoristes estiment que les juifs et chrétiens évoqués dans le Coran ne sont pas ceux d'aujourd'hui, mais ceux qui ont précédé la prédication du prophète de l'Islam. Selon ce point de vue, argumenté lui-aussi, aucun musulman n'a le droit d'épouser une non-musulmane.
Cependant des opinions de plus en plus répandues vont à l'encontre de ces obligations.
Citons Khalil Mohammed,
L’énonciation consciente – après mûre
réflexion – de la profession de foi marque l’entrée en islam et engage, par voie
de conséquence, la personne qui la prononce à mettre en pratique les autres
piliers de l’islam au premier rang desquels se trouve la
prière.
Il n’y a pas de cérémonie particulière
pour une conversion, ni de témoins. C’est un engagement entre la personne et
Dieu.
La Grande Mosquée de Paris délivre les
actes de conversion reconnus administrativement en France et à l’étranger. Ces
actes ne sont délivrés qu’à la suite d’un test portant sur les principes
élémentaires et des questions liées à la pratique rituelle de
l’islam
LES THEMES DU
TEST :
1 – Prononciation en Arabe de la
Profession de foi (La Chahada)
2 – Récitation de la Fatiha plus les
chapitres 112, 113, 114 du Coran
3 – Le Tachahhoud, suivi de questions
sur les 5 piliers de l’Islam
Service religieux :
01 45 35 74 47
Contrairement à ce qui se passe dans la majorité des pays musulman, où les femmes ont un statut hérité d'un tradition établie à une époque où un "machisme" moyen-âgeux dominait les sociétés du Moyen-Orient, le Coran s'est fixé pour but de faire sortir les femmes du carcan de quasi-esclave où la société bédouine les enfermait...
Par exemple, El Tourabi a considéré que le « hijab » des femmes signifie se couvrir le buste uniquement et une partie des attraits et ne signifie pas absolument pas de masquer les femmes. En outre, l’Islam n’a jamais interdit à une femme de prendre le rôle de l’imam et la prière mixte n’est pas interdite. L’Islam a accordé tous ses droits à la femme, voire a devancé les législations occidentales dans ce domaine. Il a appelé la femme à entrer dans la vie politique, intellectuelle, idéologique et sportive, à contribuer à l’élaboration des stratégies et des lois qui garantissent ces droits.
http://www.le-sri.com/mm_Turabi.htm
Voir aussi :